Jig, Tai jig (ou Madai) et Inchiku jig
Les jigs en général sont des leurres en alliages métalliques à base de plomb.
1) Les jigs
Les jigs sont droit et hydrodynamique, ils imitent des poissons parfois avec des détails tels que l’oeil ou des reflets holographiques de toutes couleurs. Il existe plusieurs types de jigs, des courts et compacts qui filent vite sur le fond grâce à un centre de gravité porté vers la queue et des jigs longs qui papillonnent à la descente grâce à un centre de gravité proche du centre du leurre.
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Pêche aux jigs : Il existe des hameçons spécifiques appelés assists hooks qui sont souvent forts de fer à hampe courte montés sur une corde en dyneema, kevlar ou bien acier. En général on le monte en tête. En queue on relie à l’anneau brisé un single hook : hameçon piquant à hampe courte souvent complémentaire à l’assist hook. En France on garni couramment le moulinet d’une tresse entre 30 et 40 lb, et on monte jusqu’à 60 et 80 lb en Méditerranée et en voyage exotique. Il existe des tresses changeant de couleur tous les 10 m, très pratiques pour connaître la couche d’eau où se trouvent les poissons. Les têtes de roches profondes, épaves et tombants sont des postes à prospecter aux jigs.
2) Les tai jigs et inchiku jigs
Madai jig se traduit par « jig à pagre », tai jig se traduit par « jig à sparidé ». Les tai jigs sont des leurres composés d’une tête plombée en forme ronde ou ovalisée imitant souvent un céphalopode ou un mollusque à coquille. Ces leurres sont armés de deux hameçons assistés cachés par une jupe à filaments en plume ou plastique souple et ornés de deux longues lanières plastiques et ondulantes faisant office de tentacules. Inchiki est un terme japonais qui se traduit par « tromper ». L’inchiku jig est un dérivé du tail jig, à la forme affinée et dont la jupe est remplacée par une imitation de poulpe (octopus).
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Pêche aux madai et tai jigs : Les tai jigs et madai jigs s’animent en dent de scie lentement sur le fond pour imiter la nage par à-coups d’un céphalopode ou d’un poisson blessé. Une canne sensible de 1,90 à 2,20 m équipée d’une tresse fine et d’un fluorocarbone de 30 à 35/100 permettent de détecter les touches tatillonnes. Les plus petits tai jig (5 à 20 g) permettent de pêcher les petits sparidés dans les zones de posidonie, les plus gros (200 à 300 g) attirent les gros pagres et dentis. Attention, les pêcheurs côté Atlantique sont souvent tentés de pêcher sur épave et les casses sont nombreuses : ne pas dériver sur l’épave, passer au ras celle-ci (les plus avertis dériveront du côté ouvert ou ébréché servant de refuge aux poissons).
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